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Le vigneron attend, avec impatience mais non sans un peu d’appréhension, les signes du cycle annuel et immuable de la vie.
Le premier est imminent : les pleurs de la souche.
Et oui, les vignes pleurent !
Mais ce ne sont pas des larmes de tristesse. Elles signalent la montée de la sève, la vie qui reprend la main comme seule la nature en a le secret.
Si je puis me permettre un parallèle avec l’être humain, ces larmes cristallines qui brillent sous les derniers rayons d’un soleil hivernal ressemblent étrangement à celles qui coulent sur les joues de futurs parents à l’annonce de la bonne nouvelle.
Ce moment si fragile où tout est possible et où plus rien ne fait peur…
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